Franc
Charismatique
Malin
Intelligent
Mystérieux

Dragueur
Manipulateur
Sarcastique
Têtu
Rancunier

Je me demande vraiment pourquoi je suis là ... Qui a donc eu cette stupide idée de me faire interviewer ? Ok, je suis plutôt intéressant, je veux bien l'admettre, mais de là à me faire subir ça. Et pourquoi donc ai-je bien accepté ?! Qu'est-ce qu'il a bien pu me passer par la tête ?! D'ailleurs, ai-je vraiment accepté ? Je ne m'en souviens pas beaucoup, c'est assez brumeux ... J'ai bien des images, de moi, une bouteille à la main, mon autre main s'occupant du derrière d'une petite blonde qui me faisant un suçon ... Puis vint le moment fatidique ... Ce moment où un copain m'a parlé d'un plan facile pour se faire un peu d'argent. Il l'avait fait, et avait gagné quelques centaines de dollars. Une belle petite somme, non négligeable, il faut bien l'avouer. J'ai donc accepté, et il a appelé son journaliste. Il me semble en tous cas ... J'étais trop bourré pour vraiment savoir ce que je faisais ce jour-là.
Me voici donc devant la grande porte pouvant me permettre d'avoir un peu d'argent en poche. Merde ! J'ai envie de vomir. Et pourquoi ça tourne comme ça ? Sérieusement Nathaniel, t'étais vraiment obligé de te l'enfiler cette bouteille ?
Après un petit détour par la ruelle d'à côté, mes nausées sont enfin parties. Je rentre et m'annonce. Le journaliste arrive enfin pour m'accueillir, et l'interview commence.

-- « - Pour commencer, nous avons posé quelques questions à des gens vous connaissant »
-- « Nate ? Il est vraiment particulier, il faut bien l'avouer. Personne ici ne le connaît vraiment, il est très difficile à cerner. Il change toujours de comportement en fait. Un jour il va être là, souriant, prêt à nous aider pour nos devoirs, et un autre jour, il va être distant, froid, presqu'agressif. En tous cas, ce qui est sûr et qui ne change jamais, c'est qu'il est toujours partant pour faire la fête. D'ailleurs, une fête sans lui, ne serait pas une fête à proprement dit ; il y aurait comme un manque je pense. » un camarade de classe

-- « Nathaniel Nilverton ? Que dire sur ce gamin ... Il a beaucoup de facilités dans ce qu'il entreprend, que ce soit en cours ou en sport. Il a d'ailleurs tendance à se reposer sur ses lauriers, ce qui est très agaçant. Il est excellent en cours, mais ne participe jamais, comme s'il s'en fichait, qu'il n'avait pas envie de travailler. » un professeur

-- « Je connais Nate depuis plus d'une dizaine d'année maintenant. Nous nous sommes perdus de vu lorsque nous avions neuf et dix ans, et nous sommes retrouvés il y a deux ans. Il n'a pas eu une histoire facile, malheureusement. Mais bon, c'est ce qu'il fait qu'il est ce qu'il est aujourd'hui. Il est en effet assez mature, enfin je trouve. Il est également à l'écoute, et ne se plaint pas. » Jelena, une amie.


-- « - Alors, vous êtes née le 24 Décembre 2036, est-ce exact ? »
-- « Ma naissance, bien sûr que je me souviens. Ne vous ai-je pas parlé de ma super mémoire d'éléphant ?! D'ailleurs, note pour moi-même : penser à remercier ma famille pour ne pas en avoir le physique, la mémoire me suffit largement. Revenons en à l'accouchement de ma mère, à ma venue au monde quoi. Je vois parfaitement clairement ma mère. Je la vois, tenant la main de mon père, assis à côté d'elle, ayant, pour une des rare fois, enlevé sa cravate. Elle est en sueur. Cela fait déjà plus de neuf heures que ma mère essaye de me faire sortir de son ventre. Mais en même temps, déjà à l'époque, j'étais intelligent. Enfin, pas autant qu'aujourd'hui apparemment. Je l'étais peut-être assez pour me rendre compte que le monde nous entourant - vous savez, ce monde tellement magnifique dans lequel nous vivons ? - abritait des guerres pour des raisons plus stupides les unes que les autres, l'exploitation des plus faibles, les sentiments, ainsi que toute cette souffrance que les gens peuvent faire subir aux autres. Pas étonnant que je ne souhaitai pas sortir de son ventre. Pourtant, je n'étais pas assez intelligent pour y rester vraiment. Sinon, je serai resté dans le ventre de ma mère et puis c'est tout. Quelque part sur cette terre, toutes les dix secondes, il y a une femme qui donne naissance à un bébé. Il faut la trouver et l'en empêcher.
Reprenons au moment où elle a réussi à me faire sortir. Je me rappelle encore de ces stupides infirmiers me volant à ma mère pour faire ma petite toilette. Parce que bien sûr, à ce moment mon seul rêve était d'être parfaitement propre. D'ailleurs c'est probablement pour ça qu'à ce moment je pleurais toutes les larmes de corps, parce que je voulais être propre, ce n'était pas du tout parce que j'avais peur qu'on me vole à ma mère, et de ne plus jamais la revoir. Lorsque j'ai enfin été remis à celle-ci qui était toujours autant en sueurs ; bien que magnifique, après tout c'était ma mère, ne l'oublions pas ; elle me prend dans ses bras et j'entends encore sa voix me murmurant à quel point je suis beau, à quel point elle est fière que je sois son fils, etc. Puis c'est au tour de mon papa adoré de me prendre dans ses bras. Je pleure un petit peu, n'ayant pas l'habitude de sa présence, de son odeur. Mais je me rend rapidement compte qu'il est quelqu'un de très important pour moi, et qu'il sera bientôt l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Nan, je déconne ... »

-- « - Parlez-nous un peu de votre famille. »
-- « Parlons de la rencontre de mes parents. C'était un 3 Juillet. Ils étaient tout deux en vacances à Paris, en France, lorsqu'ils se rencontrèrent. Pour mon père, se fut le coup de foudre, il tomba amoureux de ma mère dès le premier regard. Bien que ce soit la même chose pour ma mère, elle aimait se faire désirer. Ils finirent pas sortir ensemble, bien que leur parents n'en soient pas ravi, puis par se marier et m'avoir. »

-- « - Et votre enfance ? »
-- « Mon enfance, mon enfance. Que pourrais-je bien vous dire sur mon enfance ? Étrangement, malgré mon intelligence hors-norme, je n'ai pas énormément de souvenirs de mon enfance.
Un de mes souvenirs le plus net, est sans doute la première fois que j'ai accompagné ma mère, meilleure mannequin au monde, à son magnifique travail qui était de prendre en photos des mannequins plus belles et plus maigres, compétition oblige, que les autres. Mais bien sûr, à quatre ans, je ne savais pas que ces femmes se privaient de faim simplement pour être prises en photos avant de crever.
Non, moi j'étais là, dans le studio, mon pouce dans ma bouche, mes yeux brillants de curiosité. Je ne savais pas vraiment où je me trouvais, mais j'aimais cet endroit. J'avais l'impression que le soleil brillait tellement les projecteurs étaient lumineux. Et puis, je me sentais en confiance, une telle confiance que j'aurais pu faire tout ce que l'on me demandait, ce qui était très rare chez moi, même à cet âge. En fait, je me sentais tout simplement bien, à ma place. Comme si je venais de trouver ce qu'il manquait à ma vie. Je su, à partir de ce moment, que j'aimerais, et ça toute ma vie, que l'on fasse attention à moi, que l'on parle de moi, être le centre d'intérêt. Ma mère accompagnée de ces belles jeunes femmes, me mettaient au centre du plateau, devant le grand appareil photo. J'étais assez intimidé, mais ce sentiment de bien être ne m'avait pas quitté. Je me rendis rapidement compte que j'adorais prendre la pause, avoir les yeux fixés sur moi. Oui, j'adorais ça !
Quel est donc mon autre souvenir le plus net ? Vous aimeriez bien le savoir, vous, êtres inférieurs n'est-ce pas ? Vous savez, on dit toujours que lorsqu'une personne se souvient si clairement d'un instant de sa vie, c'est que celui-ci a été très important pour elle. Pour moi, ce fut un moment dans mon enfance, un moment où la porte s'est ouverte et a laissé entrer l'avenir. Ce fut tout simplement ma rencontre avec ma Jelena. Ok, elle n'est peut-être pas exactement mienne, mais je suis sûr que ce sera très bientôt le cas. Revenons-en à notre si merveilleuse rencontre. J'avais huit ans, et elle en avait six. Pour moi, tous les jours se ressemblaient. Bien que petit, j'adorais me balader, bouger, faire un peu la fou, courir, .. Alors forcément, une ballade me semblait parfait. La plupart du temps, j'étais là, sur la balançoire, mon père me poussant, moi lui demandant d'y aller plus fort, lui disant que je voulais toucher le ciel, lui qui riait. Une belle journée en famille ... Non vous n'avez pas raté un épisode, ayez un peu d'humour voyons ! Vous n'êtes pas assez intelligent pour comprendre que mon père jouant avec moi n'est qu'un petit sarcasme ? Sérieusement !
Et c'est là que je vit cette petite bouille, ornée de cheveux d'un châtain foncé, bien que de magnifiques mèches cuivrées reflétaient grâce à la lumière du soleil qui semblait n'être attirée que par cette personne. Ce fut tout simplement le coup de foudre. Comment ça à huit ans on ne connait rien à l'amour ? Mais qui êtes vous pour vouloir vous immiscer dans les sentiments d'un garçon de huit ans ? Bref, nous avons parlé, et sommes devenus amis. Nos parents se sont rapidement rendu compte de cette attraction si forte qui émanait de nous, puisqu'ils ne nous ont jamais séparés, nous laissant nous voir tous les jours. Rapidement, nous nous embrassâmes. Attention, nous n'avions que huit ans et six ans, alors de simples "french kiss" nous suffisaient. Notre véritable baiser, arriva lui trois ans après, lorsque nous avions onze et neuf ans. Mais quels baisers nous avons échangés. Les plus merveilleux qu'une personnes puissent connaître. Enfin, en même temps, cela ne semble pas spécialement étonnant venant de ma part. Qui sait, peut-être suis-je tout simplement né avec le don de rendre des baisers exceptionnels. »

-- « - Comment réagissez-vous avec d’autres personnes ? »
-- « Je n’accorde pas facilement ma confiance. Bah quoi, il faut me mériter. Plus sérieusement, je ne sais pas pourquoi j’ai du mal à faire confiance aux autres. Peut-être tout simplement parce que je manque énormément de confiance en moi et comme j’ai très peur de souffrir, je préfère ne pas accorder ma confiance, de peur d’être très déçu après. Je sais, ça ne se voit absolument. C’est vrai, je suis toujours souriant ... J'ai beau manquer de confiance en moi, j'essaye de ne pas me faire marcher sur les pieds, au contraire, j'ai plus tendance à m'imposer, alors n'en profites pas où tu risquerais de me trouver ! Je suis assez froid avec les personnes que je ne connais pas. En fait, je suis plutôt froid la plupart du temps, même avec mon amie d'enfance, qui me connait pourtant si bien. J'imagine que c'est de la défense. Je préfère blesser plutôt que d'être blessé. Mais ne vous inquiétez pas, il m'arrive d'être souriant, et pas seulement de ce "magic smile" qui m'identifie si bien. Vous savez, ce si magnifique sourire qui fait qu'on me pardonne tout. Non, il m'arrive d'avoir quelques "francs sourires" parfois, envers Jelena, une amie d'enfance que j'ai revu il n'y a pas longtemps. Oui, je peux m'ouvrir assez rapidement lorsque l'on me connaît bien. Si tu souhaites me connaître mieux et te rendre compte de ça mon numéro est le ... Non mais tu croyais vraiment que j'allais te le passer ?! »

-- « - Quel est votre plus gros défaut ? »
-- « On peut me qualifié de lunatique. C’est vrai, je change d’humeur constamment. Et même de vêtement en fonction de mes humeurs. C’est vrai, quand je suis en phase un peu déprime, il m’arrive de m’habille en noir. Je ne change pas de style en fonction de mes humeurs, mais on va dire que peut savoir comme je me sens en regardant la couleur de mes vêtements. Je m’énerve et me vexe très rapidement, je peux vous bouder pendant plusieurs heures pour un rien. Mais j’essaye d’oublier tout le lendemain, je n’aime pas du tout les disputes … Je dis quelque chose un jour, le lendemain je dirai l'inverse, je suis comme ça. Mon caractère lunatique n'est pas facile à accepter, mais il vous le faudra bien. A certains moments, je suis un ange, à d'autres, je suis un diable. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu'il m'arrive de manquer de sommeil. Et forcément, lorsque je dors mal, je suis de très mauvaise humeur. D'ailleurs, on se rend rapidement compte lorsque j'ai très peu dormi. Je suis d'humeur cassante. Je n'y suis pour rien, je sors des phrases méchantes sans m'en rendre compte. Surtout que je ne les pense même pas. Mais lorsque l'on m'embête un peu, et que j'ai mal dormi, je m'énerve très vite. Et à certains à moments, je suis cruel, voir même rancunier. Ce n'est pas mon ancienne professeur de Mathématiques qui dira le contraire. Lors du premier cours, j'étais crevé, parce que j'avais révisé jusqu'à très tard, et je me suis endormi. Ma prof n'était vraiment pas contente, et elle m'a réveillé. Première grosse erreur de sa part. Elle m'a donné une équation à faire, et m'a dit que si je ne la réussissait pas, je serais collé. Je me suis rendue compte que c'était un devoir de 5eme année, alors que je n'étais qu'en 1ere année. Deuxième grosse erreur de sa part. Bien sûr, j'ai réussi l'équation. Heureusement que j'avais passé la moitié de la nuit à réviser les mathématiques, justement, et que j'en étais au programme de 5eme année, sinon, j'aurais été collé, et ça, ce n'est pas bon du tout pour moi. Bref, je lui ai rendu la vie impossible. ça a d'abord commencé lorsqu'elle a fait une erreur de calcul. Là, je n'ai pas manqué à l'appel, et je l'ai reprise. Puis elle s'est mise à stresser. Et plus elle stressait, plus elle faisait de fautes, et plus je la reprenais. Elle a fini par partir en dépression. La pauvre ...; Quoiqu'elle le méritait un peu ! Bref, j'avais 11 ans ... En tout cas, tenez-vous bien car le côté rancunier et celui lunatique ne font pas très bon ménage alors ne m'énervez pas trop ou vous pourriez le regretter, ... toute votre vie ! »

-- « - En effet, ça a du être difficile pour elle, je n’aurais pas aimé être à sa place.
Donc, la rumeur disait vrai, vous êtes très intelligent ? »
-- « Je suis très, Peut-être même TROP, sérieux. Bien sûr, je fais énormément la fête, mais il faut que mes devoirs soient faits, ainsi que ceux des personnes qui m’accompagnent, et que mes leçons soient apprises. Comment ça je suis chiant ? Je trouve juste que les études sont plus importantes que la fête. Je suis désolé, mais il n’y a que le travail dans la vie. Le reste vient après. Non mais c'est vrai, qu'est ce que je vais faire de ma vie si je ne travaille pas correctement ? J'ai des principes, les études avant les amis, les petites copines et les fêtes. Je suis sérieux et c'est tout, certains considère ceci comme un défaut mais cela sont les plus dévergondés, on me le reproche souvent mais pour moi ce n'est qu'une de mes meilleures qualités, allez donc savoir pourquoi. Je pense vraiment que les études c'est plus important que le reste. Pour la simple et bonne raison que si je n'étudie pas, que vais-je faire plus tard ? Je serais quoi, clochard ? J'ai un égo bien trop important et j'aime beaucoup trop l'argent pour ça. »